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Réflexions élaborées par un groupe de travail1) de la Swiss-List2) en vue de la visite du Dr Charles Kleiber, Secrétaire d'Etat à la Science et à la Recherche.
Problématique
Les jeunes scientifiques suisses représentent un important investissement de la part de la Suisse. Un certain nombre d'entre eux quittent la Suisse pour parfaire leur formation à l'étranger, souvent grâce à des bourses octroyées par le Fonds national (FNRS). Une proportion non négligeable de ces scientifiques reste à l'étranger pour y faire carrière. Cela représente un investissement perdu ainsi qu'une perte de ressources intellectuelles pour la Suisse.
D'une manière plus générale, l'innovation technologique ainsi que la création de petites entreprises innovatrices semble trouver un terrain beaucoup plus fertile en Californie qu'en Suisse. Les difficultés accrues rencontrées lors de transferts de technologie du domaine académique au domaine privé diminuent la compétitivité de l'économie suisse.
La région de San Francisco comprend de nombreux centres de recherche et d'enseignement mondialement reconnus; on y trouve également la Silicon Valley dont la réputation n'est plus à faire, ainsi qu'un pôle de développement très actif dans les biotechnologies. En raison de leur expérience professionnelle, les jeunes scientifiques suisses de cette région sont naturellement amenés à travailler dans un environnement favorisant une collaboration étroite entre le monde académique et l'industrie. Ils sont également quotidiennement en contact avec l'esprit d'entreprise caractéristique de la Californie.
Le groupe Swiss-List s'est interrogé sur les principales raisons des problèmes que rencontrent les jeunes scientifiques suisses travaillant en Californie lors d'une tentative de retour dans leur pays et propose ici les solutions qu'il envisage. Voici résumés les points principaux:
Favoriser l'échange d'information entre la Suisse et les scientifiques suisses à l'étranger.
Il est souvent difficile de se tenir au courant, depuis l'étranger, des créations de postes de haut niveau en Suisse. De plus, les jeunes chercheurs suisses en poste à l'étranger perdent souvent contact avec le milieu scientifique suisse. Des initiatives relativement simples et peu coûteuses pourraient remédier à cet état de fait.
Les offres de postes fixes ou à long terme des EPF, des Universités, des HES, des écoles d'ingénieurs ainsi que les postes scientifiques de la Confédération devraient être transmises à un site central utilisant les médias électroniques d'information.
Il est souvent difficile, depuis l'étranger, de se tenir au courant des offres de postes de haut niveau (professeur, maître d'enseignement et de recherche, collaborateur scientifique) offerts par les établissements publics d'enseignement et de recherche avant que celles-ci ne soient échues. Trop souvent, ces offres ne sont diffusées qu'au niveau local (journaux locaux, Feuille des avis officiels). Il serait très utile que les offres de postes fixes ou à long terme des EPF, des Universités, des HES, des écoles d'ingénieurs ainsi que les postes scientifiques de la Confédération soient, lorsqu'elles sont publiées, transmises à un site central utilisant les médias électroniques d'information. Un tel site pourrait être consulté par l'intermédiaire du world wide web ou pourrait diffuser ces offres par courrier électronique à une liste d'abonnés. Cela recoupe partiellement la finalité de Telejob (http://www.telejob.ethz.ch/). Il est envisageable d'utiliser ce site comme point de départ. Pour l'instant, Telejob concerne principalement des offres de niveau doctoral et post-doctoral et est loin d'être exhaustif. Un très important effort de promotion est à faire auprès des directions et rectorats afin qu'ils exigent que ces offres soient transmises à temps au site central.
Un effort, renouvelé dans le temps, devrait être fait pour promouvoir auprès des employeurs privés le site décrit au point précédent et donner des informations régulières sur les initiatives prises pour favoriser la circulation des personnes jouissant d'une haute qualification en science et technologie.
Le site décrit au point précédent doit être ouvert aux entreprises privées. Une diffusion large d'offres d'emploi du domaine public suscitera un intérêt accru de la part des personnes bénéficiant d'un haut niveau de formation. En retour, cet intérêt accru est susceptible d'attirer l'attention des employeurs privés si un effort renouvelé de promotion est fait auprès de ces derniers. Les avantages d'une large diffusion des offres d'emploi doivent être mis en avant: contact avec un plus grand nombre de candidats qualifiés, apport de nouvelles idées, etc. Dans ce cadre, il serait utile de donner aux employeurs publics et privés (groupements patronaux, départements des ressources humaines, etc.) des informations régulières sur les initiatives prises pour favoriser la circulation des personnes jouissant d'une haute qualification en science et technologie (évolution de Telejob, initiative des ambassades et consulats, création de la Swiss-List, etc.). Une initiative similaire des grands groupes d'édition suisses (SwissClick.ch: http://www.swissclick.ch/) est à souligner car elle vise aussi au regroupement de nombreuses annonces parues dans la presse écrite (dont des offres d'emploi) sur un seul site.
Une personne pourrait être chargée de résumer l'actualité scientifique suisse et diffuser cette information par courrier électronique à une liste d'abonnés.
Les scientifiques suisses en poste à l'étranger perdent souvent le contact avec la communauté scientifique et technologique en Suisse. Une courte lettre électronique d'information peut aider à se tenir au courant des événements scientifiques en Suisse. Le matériel peut être tiré des revues de vulgarisation des Hautes Ecoles et Universités, des publications scientifiques, des chroniques scientifiques de la presse non spécialisée et des communications spontanées. Une telle lettre doit être courte (15 à 20 lignes par sujet). Elle pourra également mentionner les congrès et conférences scientifiques en Suisse.
Un forum itinérant visitant les endroits des Etats-Unis où l'on rencontre le plus de scientifiques suisses est envisageable. On pourrait y convier les groupement patronaux, les grandes entreprises ayant des départements de R&D ainsi que les entreprises innovatrices.
Le développement de liens personnels entre les scientifiques suisses travaillant à l'étranger et la communauté scientifique et technologique suisse est à encourager. Des initiatives comme la Swiss-List vont dans ce sens en créant un réseau "d'alumni"; de surcroit, des rencontres communauté scientifique - économie favoriseraient un contact avec les employeurs. Il serait bon que les entreprises suisses ayant besoin de personnel actif en R&D puissent rencontrer personnellement les scientifiques suisses en poste à l'étranger.
Des bourses spéciales ou aides diverses servant à participer aux frais de voyage pour une conférence en Suisse ou pour y donner une série de séminaires sont à envisager.
Etant donné le nombre de conférences internationales organisées aux Etats-Unis, il est très difficile de convaincre une institution hôte de participer aux frais de voyage pour une conférence organisée en Suisse ou même en Europe. Les aides du FNRS sont réservées aux seuls boursiers FNRS, sont limitées aux voyages accomplis pendant la durée de la bourse et sont assez difficiles à obtenir. Des bourses spéciales ou aides diverses, servant par exemple à participer aux frais de voyage pour une conférence en Suisse ou pour y donner une série de séminaires, sont à envisager.
Des initiatives comme la Swiss-List devraient être mentionnées aux candidats désirant aller parfaire leur formation à l'étranger (par exemple dans les brochures du FNRS ou des autres organismes distribuant des bourses).
Faciliter le retour des scientifiques suisses par des incitations administratives et financières.
Partir à l'étranger, changer de spécialité, passer du domaine public au privé ou vice versa représente, en Suisse, un risque dans la poursuite d'une carrière. Toutefois, ce comportement est à favoriser car il permet d'accélérer la circulation des idées et promeut l'innovation. Des incitations administratives ou financières permettraient de réduire les risques pris et de rendre plus attrayants de tels changements dans une carrière.
1) Le groupe de travail de la Swiss-List
ayant rédigé ce document est constitué de :
Marc-Olivier André | UC Berkeley et Lawrence Berkeley Laboratory | [an error occurred while processing this directive]andre@physics.berkeley.edu |
Hans-Jürg Jost | NASA Ames Research Center | [an error occurred while processing this directive]hjost@mail.arc.nasa.gov |
Laurent Miéville | Stanford University et Conductus, Inc. | [an error occurred while processing this directive]mieville@stanford.edu |
Laurent Piguet | Fourth Planet, Inc. | [an error occurred while processing this directive]piguet@fourthplanet.com |
Laurent Vuilleumier | Lawrence Berkeley Laboratory | [an error occurred while processing this directive]l_vuilleumier@lbl.gov |
Ce document a été élaboré à partir des idées échangées par les membres de la Swiss-List. Nombreux sont ceux qui ne sont pas mentionnés ici et ont apporté des contributions sans lesquelles des points importants auraient été omis. Nous tenons à remercier tous ceux qui nous ont aidé par leurs importantes contributions.
2) La Swiss-List est un groupe de jeunes scientifiques suisses actifs dans la région de San Francisco et la Silicon Valley.
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